Préparer une valise pour une hospitalisation [Lee ANTOINE]

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« Les affaires personnelles » en psychiatrie sont le nœud de moult débats au sein des institutions.

 

Intention et questionnements
Cet article propose une liste d’affaires personnelles en soutien aux personnes hospitalisées et à leurs proches… L’idée que la chambre d’une personne puisse être un lieu à soi et sécure, dépend en partie des affaires dont il dispose.

Il a aussi vocation à engager une réflexion des équipes soignantes et des institutions hospitalières sur cette question des affaires personnelles.
Effectivement, les tensions sont fréquentes à ce sujet: entre interdits arbitraires au sein d’un service, le manque fréquent d’individualisation, et la prédominance de la généralisation, que ça ait du sens, ou non… Avec une forme d’autoritarisme injustifié.

Les patient.e.s peuvent alors avoir un sentiment d’irrespect, d’incompréhension, de frustration, d’infériorité. Celà pouvant entraîner une attitude revendicative, une insistance, des demandes très fréquentes de prendre, quelques minutes, telle ou telle affaire.

L’agacement, la lassitude, la colère, le raz le bol des équipes me semblent alors naturels, les demandes et négociations incessantes sont épuisantes et contre productives.

Alors…

Et si le problème était traité à la base, plutôt que les réactions émotionnelles prennent le dessus (rejet, colère, pokerface, indifférence, impuissance…) ?
Et si y avant une réflexion quand au cadre posé, et si les patient.e.s faisaient partie de cette réflexion, en partageant leurs avis, leur revendications, leurs émotions, leurs conseils… ?
Et si le cadre était réajusté régulièrement, et adapté au contexte, plutôt de s’enfermer dans un fonctionnement figé.
Et si le sens des règles était expliqué clairement, pour éviter les incompréhensions et les malentendus?
Et si la relation thérapeutique s’en voyait améliorée?

Le problème des affaires personnelles est qu’elles sont….personnelles. Le risque est donc toute la problématique du vol et de la responsabilité des établissements qui fait peur aux institutions. Dans le paragraphe « ouvertures » seront, entre autres proposées des pistes de potentielles solutions.

 

La place d’un.e pair aidant.e semble indispensable dans un contexte de psychiatrie hospitalière. La question du droit à disposer de ses effets personnels est une thématique centrale du dialogue pair aidant.e / équipe soignante.

En effet, iel a l’expérience des manques, des besoins, de ce qui a amélioré les conditions de son hospitalisation, et appris à potentialiser l’avancée de son rétablissement.

Cette mission de médiation entre l’équipe soignante et les personnes hospitalisées, pourrait réellement faire parti du rôle d’un.e pair aidant.e.
Les incompréhensions entre ces deux parties nécessitent, à mon sens, une collaboration de cet agent.e.

Son regard autre et ses savoirs expérientiels peuvent litéralement changer, dans le sens d’améliorer, les relations entre soignant.e.s et patient.e.s, favoriser la communication et la bienveillance.

Un bon nombre d’hospitalisations pourraient être programmées, voire positivées afin de permettre à chacun.e de s’approprier ce moment et dans ce cas, de préparer sa valise.
Valise qui peut aussi être apportée rapidement par les proches, en fonction des besoins de la personne.


J’ai souvent senti une forme de panique et d’impuissance face à une hospitalisation imminente.
Je partais à l’hôpital et n’avais aucune affaire, ou alors, je disposais d’un peu de temps de préparer une valise, mais je n’avais pas l’énergie, la concentration pour la faire, pour penser à tout, j’étais paniqué, ça me prenais des heures.

Mes pairs m’ont donné des conseils dans mes moments de panique, ont partagé leur liste d’affaires aidantes expérimentées en hospitalisation en psychiatrie.

Puis, en posant la question, « c’est quoi pour vous les affaires indispensables à avoir en hospit psy », à des personnes vivant avec des troubles psychiques via les réseaux sociaux, la liste s’est complétée.

J’ai rendu visite à des ami.e.s hospitalisé.e.s, iels m’ont rendu visite… Il y a toujours des affaires dans un sac, plus ou moins discret, plus ou moins chargé…, se transmettre ce qui fait du bien, « du chaud », ce qui rend la vie à l’hôpital un peu plus douce.

J’ai alors pu, au fur et à mesure, des différentes hospitalisations vécues, évaluer ce qui était indispensable, pour moi, à poser dans ma valise pour une hospitalisation en psychiatrie.

J’aurais aimé l’avoir entre mes mains, cette liste non exhaustive, et non universelle, avant mes hospitalisations, l’imprimer, cocher des cases, gribouiller dessus, la partager à mes proches…

Évidemment sentez-vous libres de l’adapter à vous/vos proches, et à emmetre des idées/limites afin de la réajuster. Un document du « absolument indispensable » est disponible, avec de l’espace pour ajouter votre indispensable.

 

Général

Si des affaires ne sont pas autorisées dans le service, les soignant.e.s les gardent la plupart du temps au poste de soin, avec la possibilité d’utiliser ses objets à la demande. Le sujet est développé dans la dernière partie « ouvertures »

C’est habituellement aussi possible de laisser au poste de soin les choses que vous ne souhaitez pas avoir avec vous au début, ou que vous considérez être dangereuses pour vous à un moment T (téléphone, ciseaux etc.)

Un inventaire est normalement fait à l’entrée dans un service d’hospitalisation, et c’est pénible/fatiguant de devoir fouiller pour faire le tri au moment-là. Mettre à part dans la valise ce qui peut être considéré comme dangereux: les objets coupants, cassants, médicaments, parfum …

Proches, si vous êtes en mesure de transmettre des affaires, idéalement apportez à la personne ce qui lui est le plus familier!

 


VALISE

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Vêtements

Avoir ses vêtements pour « se reconnaitre » dans le reflet du miroir, et se sentir propre, confortable… ça peut changer la vie!

  • Sous vêtements/chaussettes +++
  • Tshirts/robes/pantalons/collants/chemises/pulls..
  • Des vêtements confortables
  • Une tenue pour sortir en cas de permission et se sentir (un peu plus) beau/belle
  • Un pantalon une taille au dessus et un pentalon une taille en dessous, ou stretchs/élastiques (on a souvent des variations de poids…)
  • Pyjama (risque d’être en chambre double…)
  • Tongues (les douches sont rarement propres, interdiction de marcher pieds nus dans le service, lacets parfois interdits)
  • Gros sweat/bonnet/écharpe/gants
  • Chaussons
  • Parapluie
  • Ceintres en plastique (il en manque toujours dans les placards
  • Des affaires de sport, (jogging, tshirts, baskets…) voire un maillot de bain si il y a de la balneothérapie proposée
  • Sac à linge sale

Hygiène

Ces éléments sont rarement fournis dans les services hospitaliers, et permettent de pouvoir mieux prendre soin de soi, une fois qu’on est en mesure de le faire

  • Brosse à dents
  • Dentifrice
  • Gel douche qui sent bon
  • Shampoing
  • Sèche cheveux / lisseur
  • Savon dur
  • Serviette
  • Peignoir
  • mouchoirs
  • papier toilette DOUX
  • Boules quies
  • Tampons/servittes/cup
  • Anti moustiques pour l’été
  • Coupe ongles / lime
  • Maquillage
  • Crème pour la peau
  • Mousse à raser, rasoirs/tondeuse, épilateur, Pince à épiler…
  • Stick à lèvres
  • Chewing gums
  • lingettes désinfectantes
  • un petit tapis de bain
  • une petite bassine ( de la taille d’un saladier) et un savon de Marseille (parce qu’on peut tout laver avec, et qu’il y a rarement de quoi laver ses vêtements sur place)
  • Un bain de bouche bon et sans alcool pour rafraîchir la bouche sèche due aux médocs

Loisirs/bien être

On s’ennuie souvent au bout de quelques jours, alors, il me semble important d’avoir prévu de quoi s’occuper, se sentir bien, se sentir confortable, rassuré, au cas où…

  • Vernis transparent ou coloré, ça détend
  • Masque/crème pour le visage / les mains
  • Parfum (des échantillons de parfum sous forme de lingettes/de crème, il arrive qu’on ne nous laisse pas une bouteille de parfum)
  • Baume du tigre, un truc qui sent bon (plutôt pas en verre)
  • Doudou/peluche…
  • Couverture douce
  • Oreiller et couette avec leur housse (à l’HP ils sont vraiment pourris les oreillers et la lessive avec lesquels ils sont lavés pue)
  • De quoi écrire pour soi (journal de bord, journal intime…)
  • Des dessins de ses enfants, lettres importantes pour soi…
  • De quoi colorier/dessiner (mandalas, crayons de couleurs, feutres…)
  • Sudokus, mots fléchés, scoubidous papier origami…
  • De quoi jouer à Candy crush ou autre sans téléphone
  • Instrument de musique
  • Ciseaux, colle, scotch…
  • Livre.s simple.s pour le cerveau, pour celleux qui y arrivent (ça peut revenir pendant l’hospit aussi!)
  • De quoi écouter sa musique (MP3, enceintes bluetooth, écouteurs, radio à piles…)
  • De quoi bosser pour la fin d’hospitalisation
  • Ordinateur, disque dur avec des films, un partage de connexion sur son téléphone/clef 3G.
  • Téléphone, chargeur
  • De la pâte à fixe/aimants
  • Stimtoys
  • Jeux : de cartes, petit Scrabble de voyage
  • Des photos/ images qui font du bien (proches, paysage, animal…) si elles ne sont pas dans votre téléphone et au cas où il ne serait pas possible de le garder.
  • Un peu de monnaie s’il y a des distributeurs
  • Un totebag/sacoche/petit sac, ça évite de se balader avec des affaires plein les bras (téléphone, clopes, écouteurs, carnet, stylos … affaires pour la douche) et les pyjamas ont rarement de poches.
  • Multiprise
  • De quoi pratiquer/nourrir/respecter sa spiritualité …Bible ou autres écrits spirituels, méditatifs, poèmes, phrases positives… (PS: il y a rarement de lieux de culte au sein des hôpitaux)
  • Balles de ping pong et de babyfoot

Alimentation

La nourriture à l’hôpital, c’est rarement le pied, et, le repas du soir ayant souvent lieu… à l’heure du goûter, on a fin à l’heure… du repas du soir.
Les services rationnent parfois certain.e.s choses (gobelets, aliments) par manque de budget. Les cuisines n’ont pas toujours les moyens de fournir des repas adaptés pour les personnes ayant un régime autre que… « Je mange de tout ».

  • Avoir préparé une liste des aversions/allergies/régime alimentaire (souvent à présenter à lea diététicien.ne)
  • Thé, sticks de café (+ sucre et cuillère ?)
  • Sirop, grenadine ou autre (si vous avez des médocs sous forme de gouttes, ça peut être vraiment… pas bon du tout, le sirop peut aider)
  • trucs secs à manger / de quoi compléter de minis assiettes (pour les végans et végés et allergiques)
  • tasse/ecocup/mug en plastique épais (il y a parfois des pénuries de gobelets, pour se faire quelque chose de chaud à boire, pour prendre son traitement…) éviter ce qui se casse/ peut être considéré comme dangereux
  • Ketchup/Mayo/Moutarde/Vinaigrette… (si vous en utilisez habituellement, il y a souvent un rationnement/pénurie)
  • Un peu de monnaie s’il y a des distributeurs
  • Petites briques de jus / lait aromatisé et/ou végétal
  • Chewing-gums

Santé/administratif/organisation

Pour éviter de se retrouver avec une montagne d’administratif à traiter à la sortie d’hospit, pour être acteur de ses soins, et anticiper les potentiels manques de certains médicaments,

  • Carte d’identité/titre de séjour/passeport, carte vitale/AME, carte de mutuelle/CMU…
  • Un plan de crise conjoint / des directives anticipées écrites en état de discernement avec le nom de personnes de confiance
  • Médicaments potentiellements non fournis par le service (contraception, ventoline, compléments alimentaires, lentilles de contact…) et trois/quatre jours de votre traitement habituel généralement à remettre aux infirmiers en arrivant.
  • Identifiants CAF, Pôle Emploi, Impôts, Sécurité sociale, MDPH, banque … avec les codes. Notamment s’il y a des démarches en cours, et donc qu’il va faloir avancer dessus avec possiblement l’assistant.e social.e du service
  • Ordonnance actuelle
  • Boîte de survie constitutée avec son/sa psy ou des proches
  • Comptes rendus des différentes hospitalisations
  • Pour les fumeu.r.se.s, substituts nicotiniques (dans certains services, on ne sait pas quand on va pouvoir fumer), Et/ou des clopes ….
  • Enveloppes, timbres, feuilles blanches pour faire des démarches administratives ou envoyer des courriers à des proches
  • liste/annuaire des numéros de téléphones et adresses importants (médecins traitants, proches, personne de confiance, ..)
  • De quoi écrire pour prendre des notes avant/pendant/après les entretiens médicaux, pour se souvenir de ce qu’on veut dire au médecin, aux infirmiers, aux proches, noter les RV, écrire les questions au fur et à mesure pour les poser aux soignants
  • Avoir préparé une liste des allergies médicamenteuses
  • Un agenda (c’est parfois compliqué de garder la notion du temps et aider la mémoire)
  • Une montre/un mini réveil pour avoir des repères temporels
  • Une ardoise veleda/post it et stylo pour dire au médecin ou on est lorsqu’iel passe dans la chambre, si on a le droit de sortir de sa chambre pour laisser sur le lit quand on attend un RV médical, afin de ne pas être zappé.e si on ne nous trouve pas
  • Pochette à élastique/classeur pour ranger les documents pour l’assistant.e social.e, lea médecin…
  • Un totebag/sacoche/petit sac, ça évite de se balader avec des affaires plein les bras (téléphone, clopes, écouteurs, carnet, stylos … affaires pour la douche)
  • Prévoir un cadenas pour ranger, au besoin, des affaires dans sa valise.
  • Une lampe torche/ lampe frontale (dans une chambre double les deux personnes n’ont pas toujours le même rythme de sommeil)
  • De quoi distinguer sa chambre des autres: dessin/origami, image, carte postale (les portes sont souvent toutes les mêmes, et on a vite fait de ne pas entrer dans la bonne)     
  • Prothèses/dispositifs médicaux (appareil autitif, dentier, lunettes, lentilles, béquille, …)                      Penser à avoir un peu de confort et de douceur
                 même si on sait qu’on ne part pas en club de vacances !


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Maintenant j’ai une liste des trucs à mettre dans ma valise pour partir en vacances…
La rechute est toujours une éventualité, l’hôpital une possibilité…
Mais ma valise me sert à voyager aussi en dehors du milieu hospitalier

 

Ouvertures

Que faire avec ces questionnements, cette liste, ces attentes, ces imperfections, ces incompréhensions?
Cette checklist pourrait être intégrée aux directives anticipées et au plan de crise de chacun.e.

Elle pourrait devenir :

  • Un repère pour les proches (qui sont souvent démunis ou trés inquiets à l’idée devoir deviner quoi apporter)
  • Un repère pour les soignant.e.s qui évitent cette question (En dehors de c’est interdit, c’est à vos risques et périls, vous n’en avez pas besoin etc.)
  • Un repère pour la personne concernée (« quand je vais suffisamment bien pour l’estimer/l’évaluer/le préparer, voilà ce que sont ses petites choses qui comptent et qui me rassurent »)
  • Un repère d’autant plus que les hospitalisation, notamment sous contrainte, sont souvent précipitées, donc rarement programmées, se retrouver sans rien à soi dans un endroit inconnu, c’est très violent.

Le risque de vol et la responsabilité des établissements
Il serait réellement judicieux de sécuriser les chambres avec un système de badge… pour les affaires personnelles … et pour le respect de l’intimité.

Un coffre fort par personne permet (m’a permis), notamment en chambre double, d’en sortir sans crainte de revenir et constater la disparition de son portefeuille etc.

La dite dangerosité de certains objets pose question
D’après mon expérience, interdire un objet, c’est donner une idée pour se blesser (« si je me fais du mal avec ça, on saura que je souffre », ou, « ils pensent que je ne peux pas me faire mal si je n’ai pas ça, je vais trouver une autre moyen »).

Si une personne a besoin d’exprimer sa souffrance et ne sait pas encore le faire pas des mots, oui, elle peut se servir d’objets pour se blesser, elle va trouver un moyen de le dire « physiquement ».

Pour moi comme pour des pairs, ce fut un premier pas vers la communication verbale et dans la relation thérapeutique, si on ne nous blâme pas, et qu’on nous apprend tout doucement à utiliser des mots, de la musique, des dessins, des couleurs…

Alors, du côté de l’équipe soignante, à mon sens, et dans certains contextes , interdire certains objet, c’est une façon se dédouaner de ses responsabilités, de son rôle de présence, d’écoute, d’attention, d’observation, de soutien, de partage de stratégies, d’outils. En effet, s’il n’y a rien de dangereux dans le service… pourquoi ne pas rester tranquillement dans le poste de soin, aucun risque de problème… à priori.
J’ai trop entendu de « Vous avez pas besoin de tout ça », « Vous vous croyez chez vous ou quoi ? »
Et vous soignant.e.s, en milieu inconnu, éventuellement hostile, impersonnel, non famillier, froid, en étant seul.e.s… vous ou vos proches auriez besoin de quoi?

Et si on faisait confiance aux personnes hospitalisées, est ce qu’elles accorderaient plus de confiance envers l’équipe soignante?
Est-ce qu’elles se sentiraient dignes de confiance, responsabilisées?

Je suis convaincu que la réponse est « oui », et que les exceptions doivent rester des exceptions, et que les exceptions ne doivent jamais devenir des généralités.

 


Vos retours d’expériences, propositions d’ajouts/de réajustements sont (vraiment) les bienvenu.e.s, en commentaires ou par mail : entantquetelle@gmail.com


Pour créer cette liste et étayer ma réflexion autour de cet article, j’ai bénéficié des conseils et des idées de:

C. J.
Aude B.
Camille Niard
Elizabeth D.
Anne S.
Carole G.
Cécile G.
Clara Falala-Séchet
Christine L.
Sonia Suez
Zelda
Igor Thiriez and sons
Marin.e


 

 

Lee ANTOINE

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14 réflexions sur “Préparer une valise pour une hospitalisation [Lee ANTOINE]

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  2. paul

    Le mieux serait de ne pas se faire emprisonner en psychiatrie.
    Quand est il des personnes qui se suicide du fait des traumatismes durant l emprisonnement psychiatrique ? Qui est responsable lorsque les patients meurt du fait de l hospitalisation apparemment si bénéfique ? Si on prenait le nombre de personnes guérie et le nombre de personnes qui meurt des traitements et hospitalisation n arrivont nous pas à une hécatombe qui remettrait en cause les bénéfices minimes du système psychiatrique

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  3. paul

    La psychiatrie doit être remise en question et juste pas sur la surface. Tout doit être repensé ses objectifs ce que peut faire la psychiatrie et non un fourre-tout comme cela est actuellement. Les thèmes abordé par la psychiatrie est tellement large qu on se demande même l objet mais surtout l objectif dont ce système veut emmener les patients. Le terme schizophrènie à changer d appellation cela s s’appelait auparavant démence précoce sans aucune preuve scientifique de ces troubles. Les psychiatres évitent de parler des vrai problème inhérent à la psychiatrie. Il y a un autoritarisme et un grand manque de légitimité. En jouant avec les mots on modifie la réalité dire que les gens qui sont enfermés, appeler cela une hospitalisation alors que le terme approprié est l emprisonnement. Ces choses là sont occultés, chut on enferme et on utilise la violence institutionnelle au nom d un scientisme.

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    1. Estelle

      La psychiatrie est heureusement en train de changer, elle essaie d’écouter plus les patients, elle va vers l’enpowerment : les patients prennent un certain pouvoir parce qu’ils sont de plus en plus écoutés. C’est d’ailleurs comme ça que la paire aidance n’ait, c’est pour ça que ce blog existe. Je vois invite à garder espoir. Le rétablissement n’est pas une chimère mais une réalité.
      Courage à tous.

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