Si vous êtes vous même concerné.e.s directement par une problématique de santé mentale, et/ou connaissez des personnes dans votre réseau qui le sont: Vous êtes chaudement invité.e.s à (proposer de) contribuer au projet En tant que telle.

Pour moi la pair-aidance c’est s’adapter aux réalités de chacun.e, respecter les différences de temporalité Pour moi la pair-aidance c’est intégrer ses propres limites, mais répondre et réagir au plus vite C’est à trois heures du matin accompagner une amie aux urgences "J’ai essayé de me tuer mais je veux essayer de vivre" qu’elle me balance. C’est une amie qui te traine chez un psy parce qu’elle a vu que sans soutien ta vie était foutue
Le poil dressé un brin dubitative devant l'élimination systématique des candidatures de personnes naguère anorexiques et postulant pour devenir pairs-aidantes, sur le long et intrépide chemin du rétablissement. Je fais partie de ceux qui ont pourtant entrepris cette démarche dans les règles de l'art : lettre de motivation, dossier candidat, convocations, entretiens. Refus successifs
Vous, "patient.e.s, soignant.e.s, proches, pairs" [humain.e.s], vous faites quoi, comment, vous préférez quoi, vous voudriez qu'on vous accompagne comment, ... ?!?
Je tiens à témoigner de ce qu’est pour moi la pair aidance, ayant obtenu mon diplôme en 2015. Depuis le métier n’a pas été reconnu et je n’ai jamais obtenu de poste rémunéré. Lors d’un évènement marseillais « la folle histoire de fou » j’ai même débattu sur le statut des médiateurs avec l’ex Maire de Marseille 15ème 16ème devenu député.