On sait bien que la maladie mentale n’est pas affaire de volonté, même si celle-ci peut jouer sur le processus de rétablissement ; on sait bien qu’il est illusoire de penser pouvoir contrôler les méandres du cerveau ; on sait tout ça, mais pour autant, que se passerait-il si un pair-aidant se mettait à aller moins bien, voire mal ? Comment réagiraient ses collègues de l’équipe ? Que penseraient également les usagers accompagnés au quotidien s’ils constataient son absence ?...
