La pair-aidance selon … #1 [Lee ANTOINE]

Pour moi la pair-aidance c’est s’adapter aux réalités de chacun.e, respecter les différences de temporalité Pour moi la pair-aidance c’est intégrer ses propres limites, mais répondre et réagir au plus vite C’est à trois heures du matin accompagner une amie aux urgences "J’ai essayé de me tuer mais je veux essayer de vivre" qu’elle me balance. C’est une amie qui te traine chez un psy parce qu’elle a vu que sans soutien ta vie était foutue

Sept mois plus tard – MSP #2 [Lee ANTOINE]

Concernant le point sur la différentiation entre mon rôle de MSP et ceux des membres de l'équipe, une vigilance existe. Avec l'idée que je ne sois pas la "roue de secours" du service en étant trop polyvalent ("même si on sait tous que tu sais tout faire Lee"). Mais aussi, une vigilance institutionnelle/politique(syndicale)... (?): je ne remplace pas un.e professionnel.l.e, je ne vole pas le poste de quelqu'un, j'ai un rôle spécifique. Dans ce contexte de crise de l'hôpital public où les suceptibilités s'activent plus facilement, on fait un peu gaffe.

Pair aidance et TCA [Sabrina PALUMBO]

Bon nombre d’ancien.ne.s malades choisissent la voie de l’accompagnement. Thérapeutes, psys, coachs, hypnothérapeutes, sophrologues… C’est aussi une forme de pair aidance (ils/elles sont passées par là !) pour laquelle il est indispensable de se faire superviser. Le vécu est alors à double tranchant et le transfert peut-être fort. Il se fait une force sur laquelle il est possible de s’appuyer pour mieux comprendre, entendre et il permet parfois de lever plus facilement des freins, notamment chez des patient.e.s ambivalent.e.s par rapport aux soins.