Si vous êtes vous même concerné.e.s directement par une problématique de santé mentale, et/ou connaissez des personnes dans votre réseau qui le sont: Vous êtes chaudement invité.e.s à (proposer de) contribuer au projet En tant que telle.

Je partage mon inquiétude aux infirmier.e.s, iels font de leur mieux avec les moyens qu'iels ont, souvent maladroits, mais aussi d'avantage vigilent.e.s. Je leur confie le bébé médicalement parlant, pour ne conserver (presque) que des moments agréables tou.te.s les deux.
Je suis une patiente de psychiatrie. Depuis un peu plus de 4 ans. Mon diagnostic n'a pas d'intérêt, il a déjà été modifié, et à priori va l'être encore. J'arrive en bout de parcours de soins actifs visant à récupération, je vis mes dernières semaines en hôpital de jour, mon état est "stabilisé". Et. Je suis assistante sociale. Dans le domaine de la santé. Depuis une quinzaine d'années.
Pour moi la pair-aidance c’est s’adapter aux réalités de chacun.e, respecter les différences de temporalité Pour moi la pair-aidance c’est intégrer ses propres limites, mais répondre et réagir au plus vite C’est à trois heures du matin accompagner une amie aux urgences "J’ai essayé de me tuer mais je veux essayer de vivre" qu’elle me balance. C’est une amie qui te traine chez un psy parce qu’elle a vu que sans soutien ta vie était foutue
Patrick STERN et Lee ANTOINE communiquent depuis un sacré moment sur les réseaux sociaux. Ici, la retranscription d'une interview par SMS entre les métros 9 et 7, et la terrasse du café L'Epoque, le 25 juin 2018 à Paris. S'en suivra une rencontre dans la "vraie vie des gens". Suspens...
Le poil dressé un brin dubitative devant l'élimination systématique des candidatures de personnes naguère anorexiques et postulant pour devenir pairs-aidantes, sur le long et intrépide chemin du rétablissement. Je fais partie de ceux qui ont pourtant entrepris cette démarche dans les règles de l'art : lettre de motivation, dossier candidat, convocations, entretiens. Refus successifs
Je flippe de ouf. Je rends mes devoirs, Je flippe car, si je rate cette licence, je perds le boulot de mes rêves. Je me mets sûrement la pression tout seul. J'en fais trop, j'exagère, je devrais me calmer. C'est bon j'ai des bonnes notes hein. Je dois juste trouver de nouvelles stratégies pour ne pas rechuter.
Bon nombre d’ancien.ne.s malades choisissent la voie de l’accompagnement. Thérapeutes, psys, coachs, hypnothérapeutes, sophrologues… C’est aussi une forme de pair aidance (ils/elles sont passées par là !) pour laquelle il est indispensable de se faire superviser. Le vécu est alors à double tranchant et le transfert peut-être fort. Il se fait une force sur laquelle il est possible de s’appuyer pour mieux comprendre, entendre et il permet parfois de lever plus facilement des freins, notamment chez des patient.e.s ambivalent.e.s par rapport aux soins.