Si vous êtes vous même concerné.e.s directement par une problématique de santé mentale, et/ou connaissez des personnes dans votre réseau qui le sont: Vous êtes chaudement invité.e.s à (proposer de) contribuer au projet En tant que telle.

Les outils, stratégies et ressources intégrés sont toujours là, en moi. Je me suis relevé plus vite que lors des précédents "très bas". Avec de l'aide, en y mettant beaucoup d'énergie, en acceptant de capituler, en réfléchissant à un autre après et en apprenant à mieux me connaître.
Pour moi la pair-aidance c’est s’adapter aux réalités de chacun.e, respecter les différences de temporalité Pour moi la pair-aidance c’est intégrer ses propres limites, mais répondre et réagir au plus vite C’est à trois heures du matin accompagner une amie aux urgences "J’ai essayé de me tuer mais je veux essayer de vivre" qu’elle me balance. C’est une amie qui te traine chez un psy parce qu’elle a vu que sans soutien ta vie était foutue
Le poil dressé un brin dubitative devant l'élimination systématique des candidatures de personnes naguère anorexiques et postulant pour devenir pairs-aidantes, sur le long et intrépide chemin du rétablissement. Je fais partie de ceux qui ont pourtant entrepris cette démarche dans les règles de l'art : lettre de motivation, dossier candidat, convocations, entretiens. Refus successifs
VERSION AUDIO Entretiens avec Harvey 1 (retranscription de xxx séances, de mémoire, courant 2018) -À quelle heure prenez-vous vos repas ? -Ça dépend, c'est différent chaque jour. Et même là, je ne fais pas que manger. J'ai du mal à rester assise, j'écris en même temps, je ne suis pas dans ce que je fais. …
Je flippe de ouf. Je rends mes devoirs, Je flippe car, si je rate cette licence, je perds le boulot de mes rêves. Je me mets sûrement la pression tout seul. J'en fais trop, j'exagère, je devrais me calmer. C'est bon j'ai des bonnes notes hein. Je dois juste trouver de nouvelles stratégies pour ne pas rechuter.
Bon nombre d’ancien.ne.s malades choisissent la voie de l’accompagnement. Thérapeutes, psys, coachs, hypnothérapeutes, sophrologues… C’est aussi une forme de pair aidance (ils/elles sont passées par là !) pour laquelle il est indispensable de se faire superviser. Le vécu est alors à double tranchant et le transfert peut-être fort. Il se fait une force sur laquelle il est possible de s’appuyer pour mieux comprendre, entendre et il permet parfois de lever plus facilement des freins, notamment chez des patient.e.s ambivalent.e.s par rapport aux soins.
Je tiens à témoigner de ce qu’est pour moi la pair aidance, ayant obtenu mon diplôme en 2015. Depuis le métier n’a pas été reconnu et je n’ai jamais obtenu de poste rémunéré. Lors d’un évènement marseillais « la folle histoire de fou » j’ai même débattu sur le statut des médiateurs avec l’ex Maire de Marseille 15ème 16ème devenu député.