Si vous êtes vous même concerné.e.s directement par une problématique de santé mentale, et/ou connaissez des personnes dans votre réseau qui le sont: Vous êtes chaudement invité.e.s à (proposer de) contribuer au projet En tant que telle.

Parce qu'on n'a pas tou.te.s vocation à faire ce travail toute notre vie, parce qu'il peut s'agir d'un moment de notre processus de rétablissement, parce qu'il n'y a pas que la psychiatrie dans notre vie, parce que c'est un emploi précaire, parce que ..
Le poil dressé un brin dubitative devant l'élimination systématique des candidatures de personnes naguère anorexiques et postulant pour devenir pairs-aidantes, sur le long et intrépide chemin du rétablissement. Je fais partie de ceux qui ont pourtant entrepris cette démarche dans les règles de l'art : lettre de motivation, dossier candidat, convocations, entretiens. Refus successifs
Malgré notre besoin de légitimité et la lutte pour l’obtenir, la compétition qui s’acharne à ternir l’entraide, prenons soin de nous, nous ne sommes pas des suPAIR.ES Héros.ines! seuls.es, nous ne sommes que des étoiles filantes...
Vous, "patient.e.s, soignant.e.s, proches, pairs" [humain.e.s], vous faites quoi, comment, vous préférez quoi, vous voudriez qu'on vous accompagne comment, ... ?!?
Je tiens à témoigner de ce qu’est pour moi la pair aidance, ayant obtenu mon diplôme en 2015. Depuis le métier n’a pas été reconnu et je n’ai jamais obtenu de poste rémunéré. Lors d’un évènement marseillais « la folle histoire de fou » j’ai même débattu sur le statut des médiateurs avec l’ex Maire de Marseille 15ème 16ème devenu député.